Ces rats grouillants aux yeux de braise
– Brûlent mes sens déchirés
Tous ces chacals trop à l’aise
– Empêche(nt) moi de m’révolter
Cafard du soir débilitant
– Droit dans les yeux la tête en biais
Dans la pénombre un seul désir
– Unir nos corps et puis partir
Fils de Sage ou fils de rien
– En saignée les pièges de la mort
A coups de trique, à coups vin
– Ces regards sordides sur mon corps
La peur au ventre disparaît
– Quand ton regard croise le miens
Des artisans du Mal et des empalés
– A tous les deux nous faisons qu’Huns
Ton appel à jouir de la vie
– Hante mes nuits jusqu’à l’aurore
De la Sagesse à la Folie
– Des mouches mortes ou à éclore
Dans cet espace mélancolique
– Sur un parterre de sable en mer
On se regarde psychédélique
– En s’enlaçant comme naguère
Ashitaka
Lire le billet»